Les chats sont souvent moins médicalisés que les chiens : leurs propriétaires les font souvent moins vacciner, attendent parfois plus longtemps pour consulter s'ils sont malades et envisagent rarement de les présenter à un vétérinaire s'ils sont en bonne santé.

Toutefois, même s'il s'occupe attentivement de son chat, un propriétaire ne peut avoir ni l'expérience, ni les moyens techniques du vétérinaire pour détecter certains problèmes qui nécessiteraient un traitement.

Un bilan de santé annuel est donc conseillé pour les chats présumés sains ; il est généralement effectué à l'occasion de la visite vaccinale.

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Les examens réalisés peuvent varier et sont à l'appréciation du vétérinaire, le bilan peut comporter les étapes suivantes :

Historique du chat

Le vétérinaire recueille divers renseignements sur le chat, en particulier les éléments inhabituels que le propriétaire aurait notés depuis la dernière visite.

Il est important que ce dernier signale tous les changements constatés, même si ceux-ci lui semblent anodins.

Le praticien contrôle également que les traitements antiparasitaires sont à jour.

Poids de l'animal

Un poids anormal peut indiquer que l'alimentation n'est plus adaptée, mais peut aussi révéler une maladie.

Environ 25 % des chats sont en surpoids en France (cliquez ici pour voir nos articles : prévention-et-lutte-contre-l'-obésite-chez-le-chat , alimentation-du-chat, alimentation du chat âgé).

Température

Une température élevée peut notamment révéler un processus infectieux ; dans ce cas, la vaccination est généralement reportée. L'hyperthermie peut être accompagnée d'autres symptômes (par exemple : éternuements, jetage nasal et oculaire lors de coryza. Lire ici l'article > le-coryza-du-chat ).

Examen du pelage et de la peau

Le vétérinaire vérifie la qualité du poil et inspecte la peau : zones dépilées, pigmentées, rougeurs, squames, parasites, etc.

Un pelage de mauvaise qualité peut révéler une infestation parasitaire, un déséquilibre alimentaire, une impossibilité de se toiletter normalement, etc.

Article ici >la-teigne-chez-le-chat

Examen des oreilles

Le pavillon et l'entrée du canal auditif sont inspectés  : en cas de signes anormaux, un examen à l'otoscope du canal auditif profond et du tympan peut être nécessaire.

Article ici >l-otacariose-ou-gale-des-oreilles-chez-le-chat

Examen des yeux

Des anomalies (rougeur des conjonctives, aspect anormal de la cornée, pupilles dissymétriques, etc.) peuvent être décelées.

Dans ce cas, des examens complémentaires appropriés sont généralement réalisés.

Examen de la bouche

Cet examen porte en particulier sur les dents, avec une appréciation de la quantité de tartre et de ses conséquences (gingivite, dents déchaussées ou mobiles) ; le vétérinaire peut alors conseiller un détartrage. Des lésions des muqueuses buccales (ulcérations, etc.), une mauvaise haleine sont également recherchées.

Articles ici > le-detartrage-chez-le-chat-et-le-chien

> la-gingivo-stomatite-chronique-feline-gscf

Palpation abdominale

Cette palpation a pour objectif de rechercher des signes de douleurs abdominales, la présence d'une masse intra-abdominale, d'un organe de taille anormale (par exemple les reins).

Auscultations pulmonaire et cardiaque

Les auscultations pulmonaire et cardiaque permettent de rechercher des bruits anormaux (souffle cardiaque, râles respiratoires, etc.) et d'apprécier la fréquence et le rythme cardiaque.

Lire ici l'article >les-maladies-cardiaques-chez-le-chat

Palpation et manipulation des articulations

Chez le chat, cette manipulation concerne plus particulièrement la région lombaire vertébrale.

La fréquence et la gravité des troubles articulaires dégénératifs augmentent avec l'âge.

Pour un chat âgé, le vétérinaire peut proposer des examens plus approfondis : mesure de la pression artérielle, analyse de sang pour rechercher une insuffisance rénale ou hépatique, une hyperthyroïdie, etc.

Lire ici les articles > mon-chat-vieillit

> l'hypertension-arterielle-hta-chez-le-chat

> l'insuffisance-renale-chez-le-chat

> l-hyperthyroidie-chez-le-chat

Si une affection chronique ou évolutive a été identifiée précédemment, il peut être souhaitable de rapprocher les bilans pour suivre l'évolution et évaluer l'efficacité des traitements.

Des examens spécifiques peuvent être utiles : par exemple, mesure de l'urémie chez un insuffisant rénal chronique, etc.